Personne capturée durant son évasion

Dernière mise à jour le 8 février 2017.

Glenn E. CAMP Jr. / O-802105
13 Cumberland, El Paso, Texas, USA.
Né le 23 juin 1922 dans le Missouri / † le 18 juillet 1983 à El Paso, Texas.
2nd Lt, USAAF 379 Bomb Group 527 Bomb Squadron, pilote.
Lieu d'atterrissage : Près de Clermont, Oise, France.
Boeing B-17F-80-BO Flying Fortress, 42-29963, FO-I / "Judy", abattu par la Flak et des chasseurs le 30 décembre 1943 lors d'une mission sur Ludwigshafen et Solingen.
écrasé entre Ully-Saint-Georges et La Chapelle-Saint-Pierre, Oise, France.
Durée : 4 mois
Arrêté : le 6 mai 44 dans le train juste avant Bordeaux.

Informations complémentaires :

Rapport de perte d'équipage MACR 1977.

L’appareil décolle le 30 décembre 1943 de Kimbolton vers 08h15 heure anglaise. Touché par la Flak, le moteur n°1 lâche et ne peut être mis en drapeau, le moteur n°2 s’emballe et l’avion perd le contact avec la formation à environ 80 km à l’ouest de l’objectif. Isolé, le B-17 est attaqué à 5 reprises par des ME109 de la chasse allemande et Glenn Camp tente de le poser en catastrophe (selon un rapport de l’opérateur radio Mills dans le MACR, chose non confirmée par ailleurs).


Peinture de Joel Gray montrant l’attaque du B-17 "Judy"
(http://joelgray.com/blog/2014/11/20/b-17f-ww2-bomber-judy-throwback-thursday)
Avec nos remerciements à l’artiste.

Quatre membres de l'équipage furent tués (le copilote Joseph F. Fitzgerald, le mécanicien/mitrailleur dorsal Richard R. Giersch, le mitrailleur ventral Marcus C. Pierce et le mitrailleur arrière Robert E. Cross). Les six autres s'évadèrent : Glenn Camp (la présente fiche), le navigateur Jarvis Cooper, l'opérateur radio S/Sgt Milton J. Mills Jr (Rapport E&E 689 - évacué par Bourgogne/Burgundy via les Pyrénées en avril 1944), le bombardier 2nd Lt Edward J. Donaldson (E&E 460 - évacué via la Bretagne en mars 1944), le mitrailleur gauche Sgt Neelan Parker et le mitrailleur droit Sgt Douglas J. Farr (E&E 509 – Réseau Bourgogne, évacué via les Pyrénées en janvier 1944). Seuls Camp et Cooper furent arrêtés par la suite.

Le radio, Milton Mills, rapporte qu’il a été mené par un fermier auprès de Glenn Camp et de Neelan Parker et que tous trois sont d’abord cachés dans une vieille étable, puis guidés vers un bois. De là, on vient les chercher pour les mener à une ferme où on leur donne des vêtements civils. Ils quittent alors la ferme séparément, à des moments différents. Dans un récit du milieu des années 1990 ("The Story of a World War II Airman and POW") que nous a fait parvenir sa famille, Jarvis Cooper mentionne que René D’HALLEINE (39 Rue Paul Demouy à Neuilly-en-Thelle) avait mis Glenn Camp en relation avec la Résistance dès son atterrissage.

Par la suite, Glenn Camp est recueilli et logé avec Jarvis Cooper et Neelan Parker chez le Dr Charles ANDRIEU et Marie GRANGER au 39 Rue de Paris à Neuilly-en-Thelle (Oise) du 31 décembre au 2 janvier 1944. Dans son rapport RAMP, Jarvis Cooper confirme que le Dr ANDRIEU conduit alors Parker, Camp et Cooper dans sa voiture chez un forgeron dans un autre village. Le rapport RAMP indique un séjour du 1er au 8 janvier 1944 dans la famille "Malangue (Robert ?), à Croix-en-Thelle (logement, nourriture, habillement)". Il s’agit en fait d’Auguste MALINGUE, forgeron à Crouy-en-Thelle par Blincourt, qui figure dans la liste des Helpers français. Ils y restent une semaine, visités quotidiennement par le docteur. A la fin de la semaine (le 8 janvier), le docteur et un autre Français viennent conduire les trois hommes chez les SAUVAGE à Clermont (détails ci-dessous). Ce sont des logeurs de Henri MAIGRET (de Lhéraule, près de Beauvais) et Gilbert THIBAULT (d’Auneuil, près de Beauvais), anciens rabatteurs de Jacques le GRELLE de Comète. Le RAMP de Cooper mentionne Mr G. FLEURY, sous-préfet à Clermont, chef de la Résistance locale, ayant reçu des instructions pour l’aide à apporter aux aviateurs américains [Georges FLEURY, de Clermont, en Oise, responsable du secteur-centre-Oise de l’O.C.M. Voir à http://asaapicardie3945.fr/index.php/francais/evenements/204-4-septembre-2016-clermont-oise-72e-anniversaire-de-la-liberation-hommage-a-georges-fleury-sa-famille-et-a-l-ensemble-de-la-resistance-clermontoise La fille et la petite-fille de Glenn Camp étaient d'ailleurs présents pour l'occasion.]

Le Docteur Charles Louis Victor Marie ANDRIEU, né le 20/09/1903 à Neuilly-en-Thelle, sera arrêté par la suite, déporté à Buchenwald, par le convoi du 18 août 1944 au départ de Compiègne, et mourra le 21 mars 1945. Il est inhumé à Neuilly-en-Theille.

Dans les Escape & Evasion Reports (E&E n° 419 & 420) des 2nd Lt Warren C. Tarkington et Louis Feingold (respectivement navigateur et bombardier à bord du B-17 "Destiny's Tot"/"Kathy Jane III" - 95th Bomb Group/336th Bomb Squadron, abattu le 30 décembre 1943) il est fait mention de ce qu'alors qu’ils arrivèrent le 6 janvier 1944 (au 28 Rue de la République) à Clermont pour être cachés chez Odette SAUVAGE, qui vivait avec son fils Edmond et son ami Gaston LEGRAND, boucher de profession, ils ont rencontré Edward Donaldson, co-équipier de Camp, qui s'y trouvait déjà. Ils confirment qu’ils furent rejoints le 8 janvier par Camp, Jarvis Cooper et Neelan Parker.


Edmond et Odette Sauvage, Gaston Legrand.

Libération de Clermont en septembre 44.

Le 20 janvier, une Mlle BERNADETTE de Clermont (30 ans, très petite, lunettes, parlant bien anglais), avisa les 6 aviateurs du projet de les faire voyager au nord, vers la côte pour une évacuation par bateau vers l’Angleterre. Elle ajouta que les quatre premiers d'entre eux partiraient le lendemain, les autres le mardi suivant (28 janvier). On tire les noms aux cartes et Feingold, Tarkington, Donaldson et Parker partirent les premiers. Les rapports d'évasion ci-dessus ne citent plus Camp ni Cooper par la suite. Dans son rapport RAMP, Jarvis Cooper indique que pendant le séjour des aviateurs à Clermont chez les SAUVAGE/LEGRAND - en janvier pour ce qui le concerne - Benoît, Lucien et Maurice LECLERCQ, de Breuil-le-Sec (Oise) leur ont procuré de la nourriture.

On signale que Cooper, Parker et Camp quittent les SAUVAGE/LEGRAND pour être conduits à la Rue du Colombier à Cires-lès-Mello chez Félicien FERMIER, boucher et marchand de porcs. Cooper n’en parle pas dans son rapport RAMP, y indiquant que de la mi-février au début mars 1944, il a été logé et nourri pendant 3 semaines chez les fermiers Robert et Marthe ECKERT, Rue Mignon à Noailles, près de Beauvais. Dans son récit ultérieur, il précise que le couple avait deux filles Yvette 10 ans et Geneviève, 7 ans, que leurs parents avaient retirées de leur école afin qu’elles ne puissent se vanter d’avoir des parachutistes à la maison. Il ajoute que les ECKERT hébergeaient également un bébé juif et que pendant leur séjour chez eux, ils y ont été rejoints par un aviateur Texan, Marion Greene (?), également évadé.

Selon l’historien local Bruno Renoult, Glenn Camp et Jarvis Cooper auraient été pris en charge par le groupe de résistance de Chaumont-en-Vexin dirigé par Louis FORRESTIER dit "le Gaulois" (62 Rue de l’Hôtel de Ville dans cette localité). Guidés par un jeune réfractaire au STO (Service de Travail Obligatoire), Fernand MARTIN, ils ont été cachés et hébergés par Maurice DUMONT, garagiste - Cooper indique "mécanicien-vélos"- à Montjavoult (Chaumont-en-Vexin, Oise) pendant quelques semaines avant leur départ en train pour Paris, vers mars-avril 1944. La liste des Helpers français publiée peu après la guerre ne reprend pas le nom de Maurice DUMONT. Un Fernand Émile MARTIN y figure, avec comme adresse à cette époque, 80 Rue de Paris à Saint-Brice-sous-Forêt, Seine-et-Oise, entre Montjavoult et Paris…Cooper indique dans son rapport RAMP qu’à partir du 10 mars environ, il a été logé et nourri pendant quelques jours à Chaumont-en-Vexin, Oise, par la famille du mécanicien "Maure-Mauro" et leur fille Denise, 12 ans. Il s’agit en fait de René et Eva MOREAU, garagistes dans cette localité.


Fernand MARTIN, FFI, Montjavoult (via Bruno Renoult en 2011)

Camp et Cooper sont signalés comme ayant été convoyés depuis Auneuil par Gilbert THIBAULT, cité plus haut, qui les mène chez Melle Yvonne DEPLANCHE (1 Rue Ernest Gouin, Paris 17ème). Selon une lettre datée de juillet 1945 de Jarvis Cooper, c’est à Chaumont que Camp et lui ont pris le train pour Paris (source Bruno Renoult et Philippe Mourand).

A Paris, Cooper et Camp sont logés du 24 mars au 5 mai (selon le RAMP de Cooper) non loin de là dans le petit appartement de Mlle Renée PICHERIE au 24 Rue des Épinettes à Paris XVIIe, qui cache également Yvonne DEPLANCHE. Cette dernière les aura plus que probablement convoyés dans Paris. Durant cette période, Cooper et Camp prennent également plusieurs repas chez le matelassier Jules WAGNER et son épouse Charlotte au 11 Rue Sauffroy à Paris XVIIe. Cooper et Camp reçoivent également de temps en temps la visite chez PICHERIE de Mme "Maquart", qui héberge également des aviateurs chez elle. Il doit s’agir de Delphine MACQUART, belge, née DEBOETS, couturière puis engagée au Service Social de l’Armée, habitant au 18 Rue Balagny à Paris XVIIe, artère rebaptisée Rue Guy Môquet après la guerre. Dans son rapport RAMP, Cooper reprend également du logement et de la nourriture chez d’autres personnes durant la période du 24 mars au 5 mai : à des dates et durées indéterminées chez "Mr MUNEAUX, 11 Rue Sauffroy à Paris XVIIe" (il reprend J. WAGNER, mais au 32 Rue Gauthey dans le même arrondissement…); pendant 1 semaine en début avril ("Pâques") au 5 Rue Baudin à Levallois-Perret, chez Mmes Yvonne LATRACE et Marguerite ("Margot") DE GIACOMO, ±35 ans, blonde, 1m50. Pâques était le 9 avril cette année-là. Dans son récit, il indique qu’ils rencontrèrent là plusieurs aviateurs anglais et américains. Il ajoute que c’est là qu’ils reçurent des faux papiers et des informations selon lesquelles ils seraient guidés vers le sud-ouest de la France en vue de les faire passer en Espagne. Les papiers de Cooper le renseignent comme un épicier du sud de la France.

Camp et Cooper quittent Paris le vendredi 5 mai avec Aline DUMONT et Albert ANCIA en deux groupes. Le rendez-vous du départ a lieu au Jardin des Plantes, près de la gare d'Austerlitz. Ils prennent le train de 11 heures. Les deux autres du groupe sont Abraham Teitel et Raymond Reeves, qui sont avec eux depuis Paris. Il est à noter que Reeves s'est évadé de justesse, ses logeurs venant d'être arrêtés, probablement suite à l'infiltration d'un faux pilote (Olaf) selon une rumeur. En fait, tout le secteur parisien est en voie d'arrestation systématique, comme celui de Bruxelles. Reeves déclare qu'il suit l'homme (Albert ANCIA) avec Camp, tandis que Cooper et Teitel suivent la femme (Aline DUMONT).

En route vers Bordeaux, le train arrive à Libourne, où un agent de la Gestapo, accompagné d’un soldat armé, s'arrête devant un jeune homme assis sur un strapontin, lui demande ses papiers, où il va, où il est né. Il pénètre ensuite dans le compartiment où Aline DUMONT ("Michou") est avec ses deux aviateurs (Cooper et Teitel). Il s'adresse directement à Cooper et observe avec insistance Aline DUMONT ("Michou") en le questionnant. "Ce petit-là, parlait très bien la langue" déclare "Michou" dans un rapport à Londres en juillet en parlant du gestapiste. Ce dernier dit à Cooper de le suivre, le français hésitant de l’aviateur ayant éveillé ses soupçons. L'autre aviateur (Teitel) sort de son compartiment et vient à la rencontre de Michou qui lui conseille de se diriger vers la fin du train, mais il n'ose pas, car c'est par là que les Allemands se sont dirigés. Il va à l'avant, en espérant gagner du temps, le train arrivant bientôt dans Bordeaux. Michou reste à sa place pour ne pas attirer l'attention, tout le monde lui demandant déjà pourquoi elle parlait anglais.

A l'avant, Teitel rencontre Albert ANCIA et ses deux aviateurs (Camp et Reeves). On passe sur le pont de la Garonne, et tout le monde est debout. Teitel explique à Camp la présence de la Gestapo dans le train et l'Allemand réapparaît à cet instant. Teitel s'adresse à Daniel (surnom d’Albert ANCIA) et subitement dit à l'un des deux aviateurs d'Ancia qu'il est Américain et prie cet aviateur de le suivre. Cet Américain est du même équipage que celui qui est déjà arrêté près de Aline DUMONT. Ils venaient tous deux du même logeur, fournis par une personne "de toute confiance" de la Résistance française. A ce moment, personne ne mesure encore vraiment l'ampleur des connaissances de la Gestapo parisienne. De son côté, Reeves précise dans son rapport que Camp et Cooper portaient leurs "GI shoes" (bottines de combat américaines) et qu'ils ont certainement été repérés à cause de cela.

Dans son récit, Cooper mentionne que, suivant son interrogateur vers l’avant du convoi, il aperçoit d’autres évadés qui ont apparemment passé le test. Le Gestapiste fait entrer Cooper dans un compartiment dont il expulse l’occupant et, s’y trouvant seul avec Cooper, le fouille et trouve ses plaquettes d’identification, cachées dans une de ses chaussettes. L’homme le prend pour un Anglais, Cooper le corrige, puis il se voit menotté et escorté vers l’arrière du train où 4 agents de la Gestapo, assis dans un compartiment le font s’asseoir à côté d’eux, lui disant "For you the war is over. " Le train arrive alors en gare de Bayonne et Cooper, pensant que les autres n’ont pas été inquiétés, voit tout à coup Glenn Camp poussé dans son compartiment. Ainsi arrêtés, les deux hommes se retrouveront ensemble, questionnés dans une sorte de château, refusant de donner des indications quant à la date et l’endroit où ils avaient été abattus, qui les avait aidés durant leur évasion, etc… On les conduit ensuite vers Bayonne où ils sont emprisonnés pendant 2 semaines. De là, ils montent en train à Paris où ils sont internés à la Prison de Fresnes et où ils apprendront que les Alliés avaient débarqué en Normandie le 6 juin. Après environ 1 mois, Cooper et Camp partent en train vers une prison civile à Frankfurt en Allemagne où ils partagent leur cellule avec un mitrailleur américain du Connecticut. Après un court interrogatoire là, ils sont mis sur un train à destination du Stalag Luft 1 à Barth, dans le nord de l’Allemagne, où ils arrivent vers la mi-juillet 1944.

Suite à cet incident dans le train, "Michou" comprend qu'elle est brûlée et doit partir pour l'Angleterre via l’Espagne. Elle retournera encore à Paris une dernière fois. S’y promenant en compagnie de Henriette HANOTTE, elle retombe sur l'agent de la Gestapo qui avait arrêté Camp et Cooper, et qui la dévisage sans cependant la suivre. Le 10 mai, Aline DUMONT ("Michou") et Henriette HANOTTE ("Monique") partent définitivement toutes deux. Elles croisent l'agent de la Gestapo en question à Saint-Jean-de-Luz, mais il ne les reconnaît pas (changement d'habits et de coiffure) ou fait peut-être semblant…

Glenn Camp, Jarvis Cooper et des milliers d’autres resteront au Stalag Luft 1 jusqu’à la libération du camp par des troupes russes à la fin avril 1945. Au début du mois de mai, ils sont transportés par B-17 jusque dans le Nord de la France, où Cooper, Camp et les autres américains se retrouvent au camp de rassemblement Lucky Strike, près du Havre. Trouvant la durée des formalités trop longues, les deux hommes parviennent à convaincre un officier de l’US Navy de les conduire à Paris dans sa Plymouth. Ils y retrouvent Renée PICHERIE, qui leur apprend que dès qu’Yvonne DEPLANCHE avait appris leur arrestation, elle avait dit à Renée qu’elle ne prendrait plus de risques et avait disparu. Renée n’avait aucune idée d’où Yvonne était partie ni de ce qui lui était arrivé par la suite. Ils passèrent également voir Marie ANDRIEU à Neuilly-en-Thelle, qui leur apprit l’arrestation et le décès en camp de son mari Charles. Puis les deux hommes passeront par Noailles où ils reverront Robert et Marthe ECKERT, qui leur feront une fête, les promenant en ville où ils allèrent de café en café. Les ECKERT les menèrent en voiture vers Clermont pour rendre visite à Gaston LEGRAND et Odette SAUVAGE. Ces derniers s’arrangent pour les faire inviter tous ensemble à un repas offert par le Préfet du Département de l’Oise. De retour au camp Lucky Strike, Cooper et Camp reçoivent finalement leurs ordres de mouvement, embarquent au Havre et arrivent aux Etats-Unis où ils retrouvent enfin leurs familles respectives. Hormis un coup de fil, les deux hommes n’auront plus de contacts par la suite.

Merci à Cherrie Warren, la fille de Glenn Camp, pour les photos de son père, de Jarvis Cooper et du couple Sauvage/Legrand. Nos remerciements également à Elaine Cooper, une fille de Jarvis et à son fils Ben Hill, pour les photos et un exemplaire du récit de leur père et grand-père "The Story of a World War II Airman and POW".

La page de Dominique Lecomte http://www.pyperpote.tonsite.biz/patrimoines/index.php?option=com_content&view=article&id=48:11-septembre-2011-ully-saint-georges-60&catid=1:commemorations-expositions-et-visites&Itemid=2" est consacrée à l’équipage et reprend des photos de la cérémonie qui a eu lieu le 11 septembre 2011 à Ully-Saint-Georges.

Voir aussi les pages à http://asaapicardie3945.fr/index.php/francais/aviateurs/121-boeing-b-17-judy-42-29963-379th-bomb-group-527th-bomb-squadron-30-decembre-1943-ully-saint-georges-oise.(visite de Glenda Gray, petite-fille de Glenn Camp, à Ully-Saint-Georges en juillet 2014).


© Philippe Connart, Michel Dricot, Edouard Renière, Victor Schutters